Depuis son atelier à Cabillonum, l’artiste français Rom av.JC réinvente les représentations des loisirs antiques. Plaçant le skateboard au cœur des combats de gladiateurs ou des premières épreuves des Jeux olympiques, l’artiste réécrit l’histoire de cette discipline. En forme de jarres aux motifs gréco-romains, les planches témoignent de la pratique du skateboard à une époque où la ville de Lyon s’appelait Lugdunum.

En effet, ce dernier prend d’anciens skateboards qu’il découpe, ponce et assemble pour former des amphores murales. C’est ensuite armé de peinture acrylique et parfois également d’argile qu’il créé ces oeuvres.

Tout comme les céramiques de l’époque gréco-romaine, le skateboard usé est marqué par son temps. Si la temporalité est loin d’être la même, les meurtrissures sont similaires. Cassés, martelés, complètement réduits en pièces, les skateboards en fin de vie sont comme ces vases qui refont surface des centaines d’années plus tard : imparfaits, mais chargés d’histoire.

Rom av.JC cherche à prendre soin de ce qui reste du skateboard de la même façon que la célèbre technique japonaise du wabi-sabi. Elle consiste à reconnaître la beauté dans ses imperfections. Il s’agit de restaurer la planche sans masquer les traces laissées par son utilisation, mais en réécrivant son histoire. Le skateboard malmené s’ennoblit en prenant une nouvelle vie… antique.

Le skate artiste a collaboré sur des séries de skateboards avec des marques de boisson comme Brewdog ou Club Maté. Côté skateshops, les magasins français Street Art de Thonon les Bains et ABS à Lyon lui ont déjà fait confiance.

Aujourd’hui, son art ne se limite plus à seulement créer des oeuvres murales en skateboards. En effet, il taille les planches pour créer de véritables sculptures. Bref, pour en voir plus sur son art, aller voir son compte Instagram ou son site internet romavjc.com

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